Agent - Agente au programme d'enseignement coopératif
Voir toutes les appellationsLes agents et agentes au programme d'enseignement coopératif conseillent les étudiants sur leur formation, leur carrière et leur développement personnel, et coordonnent les services de counseling offerts aux étudiants, aux parents, aux enseignants, aux membres de la faculté et au personnel.
- Principales tâches
- Formations et conditions d’accès
- Où puis-je travailler?
- Ressources utiles
Principales tâches
Informer sur les différentes initiatives et programmes d'éducation à la coopération et à l'entrepreneuriat coopératif.
Former les intervenants dans l'utilisation des programmes.
Accompagner la réalisation de vos projets d'entrepreneuriat coopératif.
Favoriser le développement de ponts entre l'école et la communauté.
Formations et conditions d’accès
Détenir un diplôme universitaire de 1er cycle dans une discipline appropriée.
Avoir de l’expérience en animation auprès d’adolescents, adolescentes et d’adultes.
Connaître le milieu scolaire et le Programme de formation de l’école québécoise.
Où puis-je travailler?
Les agents et agentes au programme d'enseignement coopératif peuvent travailler au Conseil québécois de la coopération et de la mutualité.
Ressources utiles
Entrevue avec des pros
Éléonore Durocher-Bergeron
Responsable de programme de stages à l'international - SUCO

Louis-Rodrigue Lauzer
Agent de promotion de l'entrepreneuriat coopératif jeunesse (APECJ) - Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM)


Marie-Hélène Tardif
Conseil Québécois de la Coopération et de la Mutualité (CQCM)
Dans quelle organisation travaillez-vous?
Je suis agente de promotion de l'Entreprenariat coopératif jeunesse pour le Conseil Québécois de la Coopération et de la Mutualité. J'accompagne les jeunes à faire des mini-coopératives dans leur école ou leur organisation.
Quel est votre parcours?
J'ai fait un Baccalauréat en travail social puis je me suis engagée assez rapidement dans les écoles ensuite de cela, dans les milieux jeunesse puis je suis tombée dans le milieu de la coopération auprès des jeunes.
Qu'est-ce qui vous motive à travailler en ÉSAC?
Ce qui me pousse à m'investir dans le domaine de l'économie sociale... c'est quelque chose qui me porte à m'investir dans quelque chose dans lequel je sais que je peux faire une différence et que mes actions vont avoir un impact sur mon environnement et mon entourage.

Éléonore Durocher-Bergeron
Responsable de programme de stages à l'international - SUCO
Dans quelle organisation travaillez-vous?
Je suis agente de programme, programme de stages internationaux pour les jeunes chez SUCO, un organisme de coopération internationale qui d'ailleurs fêtait son 58e anniversaire récemment. SUCO se spécialise dans l'agroécologie et le développement local en Amérique Latine, en Asie, et en Afrique de l'Ouest. Nous travaillons à l'autonomisation des communautés rurales (femmes et jeunes surtout), à l'amélioration des techniques utilisées sur le terrain et nous favorisons l'entreprenariat agricole de circuit court. Chez SUCO nous nous intéressons à tout ce qui est en lien avec l'agriculture dans les pays avec lesquels nous travaillons sur le terrain.
Parlez-nous de votre métier...
Mon poste est très vaste, je fais tout ! Au départ, je dois réseauter et concevoir le programme de stage, le déposer auprès du bailleur de fonds afin d'obtenir des financements. Je m'occupe de gérer la mise en œuvre du programme, soit être en contact avec les bureaux dans les pays avec lesquels nous travaillons pour identifier les possibles partenaires en agriculture viable. Une fois cela fait, nous cherchons à œuvrer sur les enjeux prioritaires dans les différents pays, faire un diagnostic organisationnel pour évaluer les besoins de renforcement de capacités. L'une de mes tâches est aussi de rédiger des descriptions de postes à pourvoir avec les partenaires terrains - environ une trentaine par année. J'ai une équipe qui m'appuie pour en faire l'affichage.
En tant que chargée de programme, je me dois d'entretenir de nombreux partenariats avec les universités et écoles pour favoriser les recrutements. Les postes recherchés sont surtout dans le domaine de l'administration des affaires, la commercialisation des produits agricoles ou en marketing. Je fais beaucoup de Ressources Humaines soit de la dotation, faire passer des entrevues, évaluer l'équipe, travailler à l'offre de postes, développer le profil de compétences, former les stagiaires qui nous accompagnent à raison de quatre (4) semaines, deux (2) au Québec et deux (2) sur le terrain.
À travers mon poste, je suis aussi en charge d'un sous-programme en employabilité élaboré en partenariat avec le Carrefour Jeunesse Emploi Centre-Ville. J'élabore le programme et m'occupe de la formation en gestion de carrière, d'offrir des séances de coaching… Je m'occupe aussi d'un parcours en entreprenariat social, soutenu par un partenariat avec Telescope. Chez SUCO nous nous intéressons aussi beaucoup à l'éducation à la citoyenneté mondiale en faisant de la sensibilisation face aux différents enjeux du secteur, notamment à travers des expositions photos, des documentaires…
Enfin, mon poste implique de faire de la gestion budgétaire, des suivis d'évaluation et d'établir le rendement du programme afin de rendre des comptes aux bailleurs publics.
Quel est votre parcours?
J'ai d'abord obtenu un Baccalauréat en Relations publiques et suis partie au Burkina Faso pendant quelques temps afin d'œuvrer dans le domaine de l'économie sociale et de la coopération internationale, plus précisément en développement communautaire local. À mon retour au Canada, j'ai poursuivi un programme en responsabilité sociale des entreprises à l'Université du Québec à Montréal puis un certificat en Coopération internationale à l'Université de Montréal. J'ai poursuivi mes études et ai obtenu un Diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en développement économique et communautaire.
Professionnellement, j'ai occupé un poste au Ministère de l'Emploi et de la Solidarité en temps plein dès mon retour du Burkina Faso où j'ai été chargée de communications pour les emplois étudiants. Je suis partie au Mali dans le cadre du quatrième (4) sommet de l'économie sociale avec l'équipe du Centre de Coopération Internationale pour participer à l'organisation de l'évènement. Cela a confirmé mon intérêt pour la coopération internationale et m'a motivé à poursuivre mes différents diplômes dans le but de travailler sur des projets d'envergure internationale. Je suis entrée chez SUCO en 2015 en tant que responsable de programme pour les stages avec les jeunes.
En parallèle de ma carrière académique et professionnelle j'ai toujours eu a cœur de soutenir le secteur de l'économie sociale et de l'action communautaire, c'est pourquoi il est important pour moi de mettre le bénévolat de l'avant. En effet, c'est une manière pour moi d'enrichir mes méthodes de travail et de pouvoir les transposer à l'international dans les différents projets sur lesquels je travaille.
Qu'est-ce qui vous motive à travailler en ÉSAC?
Ce qui me motive à travailler dans le secteur est d'avoir une carrière à impact, un impact concernant les enjeux des systèmes alimentaires viables, un impact au niveau de la citoyenneté auprès des jeunes… J'aime suivre l'évolution humaine des participants et participantes au programme, j'ai la chance de les coordonner du début jusqu'à la fin de leur mission et de les voir réellement devenir des acteurs de changement. La plupart virent leur carrière à 360 degrés pour travailler en économie sociale et action communautaire par la suite ! J'aime avoir un emploi à valeur ajoutée dans un milieu qui correspond au monde de demain auquel je crois en contribuant à la question d'un système alimentaire viable.
Quelles sont les compétences et habiletés nécessaires?
Selon moi, il faut faire preuve d'une grande autonomie et de beaucoup de curiosité intellectuelle, car il faut se tenir au courant du contexte international pour pouvoir être capable d'avoir une vision stratégique de ce qu'on fait. Une curiosité ainsi qu'une ouverture d'esprit face au contexte interculturel dans lequel nous travaillons est importante. Être flexible, polyvalent et savoir gérer son stress permettent de travailler adéquatement dans un environnement multitâches rempli d'imprévus. Une capacité à prioriser les choses à faire me permet de décider quel feu j'éteins le matin en rentrant.
D'un point de vue plus technique, il faut détenir des compétences en administration générale, savoir-faire de la comptabilité, des ressources humaines, du marketing, de la gestion de projet et de l'évaluation au niveau des compétences de chacun. Il est nécessaire de pouvoir s'occuper de regroupements, de formations, de l'évaluation du rendement et de la performance, savoir faire des communications afin d'élaborer des plans de communication pour partager le tout sur les réseaux sociaux.
Au niveau communautaire, avoir une facilité avec l'informatique et la gestion de bases de données permet d'être outillé pour ce type d'emploi. Enfin, un sens de l'éthique ainsi que des compétences orales et écrites sont nécessaires pour se faire entendre sur la scène internationale.

Louis-Rodrigue Lauzer
Agent de promotion de l'entrepreneuriat coopératif jeunesse (APECJ) - Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM)
Dans quelle organisation travaillez-vous?
Je travaille pour le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) qui est l’instance démocratique dont se sont dotés les réseaux coopératifs et mutualistes québécois. Le CQCM a ainsi pour mission de participer au développement social et économique du Québec en favorisant le développement et le plein épanouissement du mouvement coopératif et mutualiste québécois et ce, en accord avec les principes et les valeurs de l'Alliance coopérative internationale (ACI).
Parlez-nous de votre métier...
Présent à temps plein dans les 17 régions du Québec, les agents de promotion de l'entrepreneuriat coopératif jeunesse (APECJ) ont pour mandat : d'informer le public des différentes initiatives et programmes d'éducation à la coopération et à l'entrepreneuriat coopératif, parmi ceux-ci le programme Jeune Coop, ainsi que les Coop d'initiation à l'entrepreneuriat collectif; de former les intervenants et intervenantes dans l'utilisation des programmes d'entrepreneuriat coopératif jeunesse; d’accompagner la réalisation de projets d'entrepreneuriat coopératif et de favoriser le développement de ponts entre l'école et la communauté.
Quel est votre parcours?
Je détiens un baccalauréat en études politiques appliquées et un certificat en administration des services publics, j’ai aussi complété le programme court de deuxième cycle en gestion des entreprises sociales et collectives de l’Université du Québec à Montréal. Je cumule 15 ans d’expérience en animation auprès des jeunes, autant en milieu scolaire que communautaire et suis impliqué dans le milieu de l’économie sociale et collective en tant que vice-président du conseil d'administration d’un OBNL œuvrant dans le secteur des loisirs.
Qu'est-ce qui vous motive à travailler en ÉSAC?
Ce qui me motive à travailler dans ce secteur est de vulgariser l’entrepreneuriat collectif et le modèle coop auprès des jeunes, et ainsi leur donner les outils pour mettre sur pied leur projet entrepreneurial. Mais plus largement, j'aime contribuer à la visibilité d'un modèle d'entreprise d'économie sociale et solidaire basée sur des valeurs collectives.
Quelles sont les compétences et habiletés nécessaires?
Il est important de faire preuve de bonnes aptitudes en gestion de projets ainsi qu'en communication. Il est aussi important de faire usage de pédagogie dans la création et la mise à jour d'ateliers ainsi que d'outils de sensibilisation. Mais surtout il est essentiel d'être habile à vulgariser l'entrepreneuriat coopératif et ses concepts auprès des jeunes et des intervenants et intervenantes qui les accompagnent.
Appellations
- agent/agente d'éducation
- conseiller/conseillère en carrières - éducation